Présentation
Présentation
Bienvenue au Cap de La Hague, tout au nord-ouest du département de la Manche. Ce petit bout du monde abrite le port de Goury où est implantée la station de sauvetage depuis 1870. Ce cap est bien connu des navigateurs, car ils y croissent l’un des courants les plus forts d’Europe : « Le Raz Blanchard ». Il atteint les 12 nœuds par grands coefficients et provoque une mer très agitée lors des fortes tempêtes d’hiver.
À travers ce site, vous allez découvrir la poignée de bénévoles qui donnent le meilleur pour venir en aide aux marins naviguant dans ce secteur, mais également a toutes personnes exerçant une activité quelconque sur le littoral.
La station a besoin de vos dons pour mener a bien sa mission !
Petit historique
La station de sauvetage en mer de Goury est implantée sur la commune d’Auderville dans la Manche. Elle a été créée en 1870 sur le petit port de pêche de Goury. Sa première opération aura lieu le 6 février 1871 pour venir au secours du transporteur de troupes La Sèvre.
Quatre canots a rames se sont succédés jusqu’en 1928. Ces unités avaient pour abri, le bâtiment qui sert aujourd’hui d’office de tourisme sur le port.
En 1928, c’est l’arrivée de la motorisation. La station prend à cette époque sa forme octogonale. Trois canots motorisés d’une longueur de 12 m prendront place au sein de cet abri qui permet la mise à l’eau sur deux cales différentes. L’une dans le port, accessible à partir de mi marée et l’autre a l’extérieur utilisable a basse mer, même par grand coefficient.
Le Mona Rigolet
Le canot tout temps (CTT) SNS 067 est baptisé a Goury le 30 juin 1989 par Madame Le Pensec, épouse du Ministre de la Mer. Il affiche une longueur de 17,60 m pour une largeur de 4,40 m, un poids de 25 tonnes et une motorisation de 2 × 400 CV qui lui permettent d’atteindre une vitesse de 20 nœuds pour 30 h d’autonomie.
Cette unité possède une force de traction de 4 tonnes au croc, ce qui lui permet de remorquer la quasi-totalité des navires de pêche exerçant leur activité au cap de La Hague, ainsi que tous les navires de plaisances.
À bord, nous disposons de plusieurs poste équipement, La pharmacie et le matériel de secourisme nous permettant d’effectuer les premiers secours, les équipement de plongée pour les recherches sous-marines ou dégagement d’hélices, dispositifs de remorquage, de lutte contre les incendies et tout le matériels nécessaires pour les voies d’eau.
Le Mona Rigolet est opérationnel toutes l’année, 24 h / 24. Il est la disposition du CROSS Jobourg qui coordonne les opérations de sauvetage dans la zone manche ouest. Le nombre d’interventions est une moyenne de 20 par an. 70 % des sorties sont pour la plaisance, 15 % pour les professionnels de la mer, 15 % pour les loisirs exercées sur le littoral de la pointe du nord Cotentin. Sans oublier quelques évacuations médicales sur les grands navires de commerces transitant au large de notre zone.
La station possède également un autre moyen nautique, un semi-rigide, le SNS 506, d’une longueur de 5 m motorisé par un moteur hors-bord de 75 CV, procurant un énorme soutient lors des interventions dans les falaises du cap de la Hague.
Pourquoi Mona Rigolet ?
Son nom Mona Rigolet, c’est assez simple, c’est le nom de l’épouse du Commandant Daniel Rigolet.
Dans les années 70, M. Rigolet est aux commandes de l’un des plus gros pétrolier du monde. Mais c’est le soir du 9 novembre 1971 que son combat commence. Un navire français, Le Maori, sombre avec 39 personnes à bord. Seul un homme en sortira vivant, il avait eu le temps d’enfiler une combinaison de plongée. Pour le Commandant, c’est simple, il fallait mettre au point une combinaison facile à enfiler et qui protégé du froid.
En 1974, alors qu’il est directeur de l’école maritime de Cherbourg, il effectué des essais de validation de sa combinaison en bassin, contestés car ils ne représentent pas les conditions réelles. Il vient à la rencontre de la station de sauvetage de Goury, afin que le canot de sauvetage Raz Blanchard le dépose au beau milieu de du fort courant qui porte le même nom.
Le 21 janvier 1974, avec un coup de vent de force 9, le commandant réussi son exploit, il restera plus d’1 h dans les eaux tumultueuses du raz. Ce n’est qu’en 1979 que sa combinaison est homologuée et commercialisée. En 1986, Daniel Rigolet décide à son tour de venir en aide à la station de Goury, Il financera un tiers du futur canot de sauvetage.
L’équipage
La station est riche d’une forte équipe d’une vingtaine de bénévoles, embarqué ou à terre. Ils proviennent de différents horizons professionnels, mais ils ont tous la même motivation, éviter la perte de vie humaines en mer.
Chaque année, le CROSS Jobourg déclenche l’alerte par téléphone portable. Chaque sauveteur embarqué, à la réception de celui-ci, dispose d’une dizaine de minutes pour rejoindre la station. Il faudra ensuite à ces hommes environ 5 min pour mettre le Mona Rigolet a l’eau et prendre contact par VHF pour faire route vers le lieu du sinistre.